• Comme promis, quand j’ai créé cette rubrique « News de l’atelier », je vous propose cet article sur la réalisation d’une lampe. Ce sera la lampe « blender », parce que cette fois-ci j’ai pensé à prendre des photos.

    L’histoire commence toujours avec une pièce. Une pièce qui attend son tour depuis un bon moment ou qui vient juste d’arriver. Le fait est, sans vraiment comprendre le pourquoi ou le comment, qu’elle me saute aux yeux, excite mon imagination, me crie à l’oreille que c’est maintenant, tout de suite, sans plus attendre que je dois m’occuper d’elle, la marier et la faire belle pour qu’elle devienne une jolie lampe.

    A ce stade, je me transforme en « agence matrimoniale », en site de rencontre à la recherche d’autres pièces susceptibles de lui convenir. Parfois il y a de nombreuses prétendantes et la concurrence est rude. Parfois c’est le désert, j’ai beau tout essayer, aucun assemblage ne dégage une harmonie qui satisfasse mon sens de l’esthétique. Déçue et triste, je remets alors la pièce sur l’étagère en attendant un jour meilleur. Parfois, c’est juste miraculeux, sans équivoque, la fusion est totale, elles sont juste faites l’une pour l’autre.

    Ce fut le cas pour la lampe blender entre ce que sont aujourd’hui la base et le pied de la lampe. Le pied est constitué de pièces de plomberie (trouvées dans un vide grenier à Bruxelles) que j'ai emboîtées les unes aux autres de façon à former une sorte de poignée pour saisir facilement la lampe d’une main. La base ; un rotor de scooter donné par Frédéric qui répare ces engins et remplace les pièces défectueuses. Je raffole de ses pièces défectueuses qui normalement finissent leurs jours à la poubelle, la déchetterie ou chez un ferrailleur.

    Les secrets de fabrication…

    Les secrets de fabrication…

    Pour l’abat-jour, il y a de nombreux prétendants et le choix est difficile : un cache pot, un égouttoir, une boule en plastique transparent, un pot en zinc, une grosse boite de conserve … Je jette mon dévolu sur le pot en zinc un peu cabossé et rayé que j’ai envie de positionner à l’endroit dans une logique d’entonnoir au-dessus du pied. Comme il est trop haut par rapport à la hauteur du pied, je vais devoir le découper au niveau de la base et l’assembler à un cache de lampe suspension cassée que j’ai récupéré.

    Les secrets de fabrication…

    Les secrets de fabrication…

    Ça y est ! Toutes les pièces sont trouvées et j’imagine déjà le résultat.

    J’attaque la phase 2 ; découpe, nettoyage, ponçage, peinture… de chaque pièce. Pour l’abat-jour, je décide de faire de petites fentes sur tout le pourtour supérieur pour laisser passer de la lumière et aussi de le peindre à l’intérieur et à l’extérieur, car les rayures sont trop importantes pour un rendu de qualité.

    Les secrets de fabrication…

    Les secrets de fabrication…

    Les secrets de fabrication…

    Pour la peinture extérieure, je choisis une peinture pour métal à effet martelé, mais que j’écrase au pinceau pour avoir un effet lisse tout en gardant les variations de couleur de gris métal et de noir que produit cette peinture. De cette façon, les teintes de l’abat-jour seront assorties au pied de la lampe composé des pièces de plomberie que je n’ai pas complètement polies pour garder ce côté un peu brute, usagé, pas neuf quoi...

    Phase 3 ; l’assemblage. L’excitation monte et le doute avec. Serais-je satisfaite du résultat ? C’est la partie la plus facile si j’ai bien tout pensé au début (mode de fixation testé, système d’éclairage, solidité etc..) et que je réalise le montage dans le bon ordre. Sinon gare à moi !...

    Les secrets de fabrication…

    Les secrets de fabrication…

    Les secrets de fabrication…

    C’est fini ! Elle me plait. La lampe Blender est née. Je sens un petit vide en moi…

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